Factotum Informaticus
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Bienvenue sur ces "pages CV" de Manuel Muñoz!
Quelques années d'expérience et de pratique me valent parfois cet amusant surnom de:
"Factotum Informaticus"


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Autobiographie de Manuel "Factotum Informaticus" Muñoz...

Bravo! Votre curiosité va être récompensée :o) ! L'origine de ce surnom vous a intrigué, voici donc une "biographie" plus complète dont le but avoué est de vous donner quelques indices sur l'origine de ce surnom...

Tout commence en 1981, avec l'arrivée d'une géniale petite boite noire dénommée "Sinclair ZX81".

J'ai dix ans (comme le chante Alain Souchon), et je découvre qu'un écran de téléviseur peut servir à autre chose que la simple contemplation d'émissions radio-diffusées! La technologie est rudimentaire (pas de couleur ni de son, affichage minimaliste, toutes ces caractéristiques pouvant être "améliorées" via extensions à enficher. Comme sur la photo, notre ZX81 dispose d'une extension de mémoire de 16Ko), mais la logithèque est aussi variée que de bonne qualité (éducatifs, jeux...) et s'enrichit sans cesse, profitant du fait que la machine se programme en BASIC, langage aussi simple qu'intuitif. L'engouement est tel que bientôt , aidé par un tarif incroyable (moins de mille francs!), un ZX81 se retrouve dans la classe de ma mère, enchantée des applicatifs créés par un collègue féru d'informatique et de pédagogie. Comme toujours avec la technologie, celle-ci est invariablement rendue obsolète avec l'arrivée de nouveaux modèles. Ainsi notre ZX81 est-il remplacé en 1984 par une autre machine, elle aussi d'origine anglaise, l'Amstrad CPC464.

CPC 464

Si le support de sauvegarde reste la "K7 audio", la couleur et le son font leur apparition; et les jeux en profitent grandement. Les CPC "parlent" eux aussi le BASIC, mais l'attrait ludique est trop fort! Je ne programme pour ainsi dire plus, hormis le simple recopiage des quelques sublimes "deulignes" de ma revue préférée Hebdogiciel ! Je découvre les jeux vidéos (pour quelques temps...). Tout comme le ZX81 avant lui, le CPC464 est éclipsé en 1986 par une machine proprement révolutionnaire, arrivée tout droit des Etats Unis: l'Amiga 1000 .

Amiga 1000

Cette prodigieuse machine change définitivement la donne! Totalement novatrice, son incroyable avance technologique lui autorise de nouveaux usages: le graphsime, la musique, la vidéo... alors que des usages plus "classiques", comme la bureautique, prennent une autre dimension grâce à une interface graphique pilotée à la souris.
Bien que disposant toujours d'un BASIC assez puissant signé Microsoft (puissant et mal débuggé... déjà les mauvaises habitudes typiques de la firme de Redmond!), son potentiel phénoménal n'est exploitable qu'en "assembleur", ce qui ne s'avère pas être ma tasse de thé!
Exit la programmation, bonjour les tentatives "artistiques"! C'est désormais le graphisme qui occupe de nombreuses heures de loisirs.
C'est dans cette optique que beaucoup d'amis se retrouvent; qui pour dessiner un logo ou une police de caractère, qui pour composer une musique, qui pour programmer des routines mettant en valeur les productions des premiers cités! C'est l'univers de la "demoscene" (qui demeure encore assez vivace), synonyme de nombreuses nuits blanches à peaufiner nos "démos", c'est aussi l'époque de réunions / compétitions réunissant parfois plus de mille participant(e)s ! Que d'émerveillements devant le talent naissant de quelques génies en devenir, et en exercice! Inoubliables productions de groupes de "demomakers" comme Cryptoburners, Scoopex, Share & Enjoy, Kefrens, Virtual Dreams ou encore les "petits" français de Melon Dezign (mais non, je me moque pas de toi, Renaud!), de Dreamdealers, ou la paire antagoniste Angels / Demons... Sans oublier les géants tels The Black Lotus, Rebels, Paradox, ou même les petits, comme mes amis espagnols de Darkness (Ola Estrayk!)... La liste est tellement longue...
Comment ne pas voir dans cette période les racines qui ont forgé une vision assez radicale de l'informatique?
Plateforme multimédia par excellence (et avant même que ce terme ne se propage), l'Amiga était aussi la première machine personnelle dotée d'un Operating System digne de ce nom: multitâche préemptif et multi utilisateur, avec un interface graphique et une console "shell" aboutie. Un ensemble hautement paramétrable, adaptable à des environnements de travail variés (en régie vidéo, calculs d'image de synthèse, en passant par la PAO).
C'est ainsi que, progressivement et sans en avoir véritablement conscience -tel Arpagon!-, mon savoir-faire pratique & autodidacte me fit percevoir davantage comme une "personne ressource", voire parfois comme un conseiller avant-vente; auprès de nombre de personnes désireuses de s'équiper et / ou de configurer finement leur machine.
L'exceptionnelle avance technologique de l'Amiga ne fut cependant pas sans revers: se reposant bien trop sur cette marge, son constructeur (Commodore) néglige les progrès (et leur conséquences tant matérielles que logicielles) des micros que l'on nomme encore "compatibles PC". Tant et si bien que l'Amiga meurt non pas d'être dépassé, mais parce que son fabriquant disparait, faute d'une stratégie claire. N'ayant pas su imposer sa machine ni comme station de travail multimédia, ni comme machine à jouer (car qui peut le plus...). C'est finalement en 1996 que je "passe" sur une machine WINTEL (Windows+Intel), soit presque dix ans en compagnie des Amigas..
Du modèle 500:

Amiga 500

au plus puissant 4030:

Amiga 4030

en passant par les 1000 (voir plus haut) & 2000:

Amiga 2000

La principale -sinon la seule à l'époque!- raison de cette migration est l'apparition d'un nouveau format de fichiers, très prometteur. Ce format est en fait la troisème couche audio des fichiers vidéo MPeG-1; plus connu sous son diminutif: le MP3. En effet, le tandem processeur (68030) + coprocesseur mathématique (68882) de mon Amiga 4030 n'est plus assez rapide pour traiter dans des temps correct l'encodage et le décodage de ce format. Les deux machines cohabitent pendant deux ans, le temps nécessaire à ce que la logithèque Windows soit proche de celle de l'Amiga OS (Deluxe Paint, Lightwave, ProTracker...).
Le changement de machine ne boulverse pas mes centres d'intérêt: l'émergeance d'un support quasi-universel va au contraire accroître mon investissement dans le domaine "para-artistique". Ce nouveau support est bien sur le Wolrd Wide Web, la fameuse toile d'araignée mondiale!
C'est par ce biais que quelques une de nos (le cercle d'amis impliqués dans "l'art numérique" ne s'est jamais défait) productions (images, musiques) réalisées dans le cadre de "demoscene" sortent du cadre étroit de la famille (au sens propres comme au figuré, chaque machine générant ses "adeptes" qui s'éstiment faire partie d'une même "famille informatique"), pour s'exposer à qui peut et veut bien les voir!

C'est fort logiquement que je me joins à l'équipe "Le Lien", qui n'est encore qu'une association 1901. Assiciation qui devient, sous l'impulsion de ses forces vives, une SARL, le-lien.com, qui me compte donc parmi ses trois associés fondateurs.
Concepteur de l'ensemble de notre site portail, créateur de sites pour nos clients, je suis aussi chargé des audits, de la veille technologique; et parfois de la formation de mes associés!
Cette aventure, débutée aux prémices d'un web encore loin de toucher le grand public (entre 1997 et 1998), nous apporte une somme de rencontres et de situations inimaginables au départ, dont la meilleure illustration est peut-être la diffusion en direct -et en infrarouge- de l'éclipse totale du 11 Août 1999.
Une aventure à laquelle nous mettons fin puisqu'il nous parait impossible de la poursuivre dans de bonnes conditions: l'éloignement géographique au sein de l'équipe est rédibitoire, deux associés ayant décidé de rejoindre leur compagne respective, ce qui est loin d'être illégitime!

Littéralement "vidé" par la frénésie caractéristique de cette cinquantaine de mois passés "la tête dans le guidon", je prends alors le temps de reconsidérer posément un avenir professionnel.

Pédagogue dans l'âme (sinon dans le sang, avec une mère institutrice et un père professeur en Lycée Professionnel!), et désireux d'acquérir une méthodologie structurée; je postule, et suis retenu, pour une formation (assurée par le SIFOR OISE) totalement orientée dans ce sens: la Formation au Métier de Formateur.

Ces quelques sept mois (soit environ 750 heures) furent donc consacrés à assimiler la pédagogie de la médiation, à élaborer des outils, à faire en sorte de devenir un futur bon formateur!

Dans la foulée également retenu pour une autre formation d'une durée de quatre mois, "Infogérance Assistance" (assurée par Amaryllis), j'ai mis à jour et acquis une pratique sur des systèmes rarement rencontrés dans un cadre domestique (SBS, solutions Citrix...)!
J'ai effectué la validation de cette formation "Infogérance Assistance" aux côtés d'Alexandre Poncini durant un mois, pour le compte de la société "Poncini Systèmes" (devenu depuis Ineonet).


Ajoutant ainsi quelques expériences supplémentaires à ce fameux "couteau suisse" dont vous devriez à présent mieux cerner le profil !

A suivre...


Pour en savoir plus...
Nous vous invitons à lire la brève -ou du moins très condensée!- "Histoire de la micro-informatique" vue par votre serviteur: Manuel !
... Cette histoire est aussi vraie que nombres d'autres, tant et si bien que son auteur est prêt à débattre de n'importe quel point pouvant porter à discussion :o)

Ci-dessous quelques...
échantillons,
et liens
en relation avec le texte principal de cette page.

"Demoscene"










Sans oublier la zone amiga du site de mon excellent et vieil ami Jérome
Hébergement:
Xamigax.INFO
Pages à but démonstratif... Merci de votre compréhension!
Télécharger mon CV:
2005
Manuel Muñoz